Incroyable hors-jeu !

L’image est trop belle pour ne pas la montrer. Dans un match australien opposant Brisbane City et les Palm Beach Sharks (2-1), le football a peut-être connu le pire hors-jeu jamais signalé de toute son histoire. Quelques centimètres passent encore. Mais là, plusieurs mètres séparent l’attaquant du défenseur le plus en retrait. Pour couronner le tout, l’action faisait mouche ! Le but est refusé et le joueur est même averti pour avoir tirer après le coup de sifflet de l’arbitre.

Pour la défense du juge de ligne, les couleurs des maillots ne sont pas les mieux choisies. Les deux équipes évoluent en blanc, ce qui ne facilite pas le jugement…

Et comme on veut s’assurer que ce genre de chose ne se reproduira plus, on explique la règle une dernière fois :

Simple, non ?

Monaco : Falcao aurait dit oui !

Énorme. Dingue. Les superlatifs ne manqueront pas si l’arrivée du colombien Falcao à l’ASM se confirme. Et cela semble en bonne voie. Alors que les rumeurs allaient bon train depuis quelques jours, le journaliste Frederic Hermel, correspondant à Madrid pour RMC et rédacteur pour As, annonce aujourd’hui sur son compte Facebook que le joueur se serait mis d’accord avec le club de la Principauté.

Régulièrement bien informé (il avait notamment annoncé le départ de Mourinho il y a plusieurs semaines), il écrit : « Il y a deux jours je ne pensais pas qu’un attaquant de classe mondiale choisirait un club qui ne dispute pas la Ligue des Champions. Mes sources non plus. Et pourtant, je peux affirmer aujourd’hui que Radamel Falcao a bien trouvé un accord avec les dirigeants de Monaco et jouera donc en Ligue 1 la saison prochaine. C’est sûr!« 

Un choix surprenant pour le buteur de l’Atlético de Madrid, qui faisait saliver les plus grandes écuries européennes. Monaco venant tout juste de valider son billet pour la Ligue1 et ne disputant donc pas la C1, les aspects financiers ont sans doute pris une part importante dans la décision du joueur. L’ASM avait en effet été racheté il y a deux ans par Dmitri Rybolovlev, un magnat russe richissime. S’il se confirmait, le transfert devrait avoisiner les 60 millions d’euros, soit le montant de la clause libératoire du Colombien.

Auteur de 27 buts cette saison en Liga, Falcao intéressait fortement le Real Madrid. Certaines sources font même état d’un futur départ prévu pour la Casa Blanca en janvier 2014, pour retrouver la Ligue des Champions. Six mois et puis s’en va ?

Ferguson, le football vous salue

Alex Ferguson s’en va. A 71 ans, le coach emblématique de Manchester United a annoncé ce matin dans un communiqué qu’il prendrait sa retraite à la fin de la saison. Voilà, c’est dit. Mais ce n’est pourtant pas facile à croire, tant l’Ecossais a marqué l’histoire de ce club. Ses lunettes, sa statue, son chewing-gum. ManU, c’était lui.

Après 26 années pafergiessées sur le banc d’Old Trafford, Ferguson tirera sa révérence le 19 mai prochain sur la pelouse de West Bromwich Albion. « La décision de prendre ma retraite a été mûrement réfléchie, je peux vous assurer que je ne l’ai pas prise à la légère. C’est le bon moment », explique-t-il. Vingt-six saisons à coacher Giggs, Schmeichel ou encore Cantona. Oui, Sir Alex est un grand. Le plus grand d’Angleterre même, au regard du palmarès. De toute l’histoire du foot anglais, jamais personne n’avait autant gagné. Arrivé le 6 novembre 1986 d’Aberdeen pour remplacer Ron Atkinson, il décroche son premier titre 4 ans plus tard. Une Coupe d’Angleterre, le premier des 38 trophées qu’il gagnera, années après années. Compo après compo. Treize titres de champion, deux C1, une C3, et des dizaines de joueurs sous ses ordres.

Mais Fergie, ce n’est pas que l’entraineur. C’est aussi une gueule, une dégaine. L’Histoire se souviendra aussi de ses chewing-gums, qu’il mâchait nerveusement à longueur de match. De ses cheveux grisonnants, de ces yeux bleus, à peine entrouverts pour mieux voir le jeu. Beckham, lui, se souviendra d’autre chose. D’une chaussure, sans doute. Comme celle que lui avait envoyée Ferguson dans la tête, à la mi-temps d’un match contre Arsenal en 2003, que les Red Devils perdront 2-0. Même un point de suture plus tard, l’Ecossais ne s’excusera pas. Il voulait gagner. Toujours. A tel point que le « Fergie Time » fut inventé.

Anobli en 1999 par la Reine, Sir Alex avait même eu droit à sa statue à Old Trafford fin 2012. Malgré son départ, il conservera tout de même des fonctions officielles dans le club, puisqu’il deviendra directeur et ambassadeur dès la saison prochaine. L’histoire ne pouvait pas s’arrêter tout de suite. Pas déjà.

Le Real y a cru

Malgré sa victoire 2-0 hier soir, le Real Madrid est éliminé de la Ligue des Champions. Pourtant, le onze aligné par Mourinho était alléchant. C’était beau et prometteur. Mais ça n’a pas marché.

Ronaldo est passé à côté.

Ronaldo est passé à côté.

Il aura donc fallu attendre la 82ème minute de ce Réal – Dortmund, et le but de Benzema, pour voir les filets trembler. L’équipe madrilène avait pourtant de la gueule. Un milieu ultra-offensif où Modric occupait la place de relayeur aux côtés de Xabi Alonso. Devant, le trio offensif Di Maria – Higuain – Ronaldo, soutenu par Ozil, avait tout pour plaire. Les premières minutes semblaient d’abord donner raison aux Espagnols. Dès la 4ème, Higuain manquait son face à face devant Weidenfeller. En sept minutes, le Réal obtenait même cinq corners. Les « Madrid ! Madrid ! » descendent des travées, l’ambiance est bouillante. Puis vient cette folle 13ème minute. Le Borussia est d’abord contraint de remplacer sa pépite Gotze, touché à la cuisse. Dans la foulée, Lewandowski s’offre un enchaînement contrôle poitrine – frappe enchaînée digne des plus grands. Repoussé. Sur le contre, Ronaldo l’imite à l’identique pour le même résultat. Quinze minutes de très haute volée, un rythme fou, des appels incessants. Puis plus rien, le trou noir.

Remonte-nada

A l’heure de jeu, le Special One joue son va-tout en faisant entrer Kaka et Benzema. Sans être exceptionnel, le numéro 9 a tout changé. Juste dans ses choix et toujours bien placé, le Français a réussi là où Ronaldo a échoué : il a montré la voie. D’abord buteur plein de flair en reprenant un centre d’Ozil, il a ensuite offert le second but à son capitaine Sergio Ramos. Comme en début de partie, le Real pousse. Mais c’est trop tard. En demi-finale de Ligue des Champions et face au meilleur Borussia de ces quinze dernières années, jouer vingt minutes ne suffit pas. Complètement débordé physiquement en milieu de rencontre, le Real a du laisser le ballon. Les images des plus grandes « Remontada » de l’histoire des Merengues, diffusées cette semaine par le club, n’auront pas suffit. Les madrilènes ont même failli ne rien remonter du tout. L’honneur est sauf, pas la qualif.